L’opposition iranienne ne siège pas seulement dans les territoires du pays. La résistance iranienne agit désormais loin des frontières, mais tient toujours sa place forte en Iran. Le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) est en train d’allier le peuple iranien contre la dictature locale. Même si cette partie politique siège en France, ses idées parcourent le monde, et arrivent jusqu'au cœur du peuple iranien. Depuis quelques mois, le CNRI a lancé un appel aux autorités iraniennes pour changer la vie du peuple. Voici les informations pratiques sur ce sujet.
Une conférence qui restera dans le cœur du peuple.
Le CNRI a rassemblé plusieurs pays durant une vidéo conférence impactante. Un seul slogan, qui renferme les demandes du peuple résume cette conférence exceptionnelle. « FREE IRAN », c’est le slogan que le CNRI a utilisé pour attirer les yeux du monde sur la situation actuelle du pays. L’iran resistance a conquis plusieurs pays et personnalité à travers de monde. Plus de 105 pays ont assisté à cette conférence, pour partager les idées de la résistance iranienne. Plusieurs revendications ont été entendues durant cette conférence.
— Une république libre, loin de la dictature.
Le CNRI a annoncé cette idée pour changer la vie du pays. Plus de dictature, plus d’oppressions ni d’arrestations illégales. Seules la démocratie, et la liberté doivent régner sur le territoire iranien. Cette revendication a été soutenue par plusieurs personnalités à travers le monde. L’ancien secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, le Premier ministre slovène, pas moins d’une dizaine de sénateurs américains ont montré leurs engagements pour soutenir le CNRI dans ses projets.
— Un État laïque, séparé de la religion.
Le CNRI estime que la séparation de l’État et de la religion est la base de tout changement. Ce changement va aussi permettre de résoudre la crise économique que traverse le pays durant des années. La présidente du CNRI, Maryam Rajavi a insisté sur ce point durant sa prise de parole inspirante. Plusieurs points clés sur la situation méconnue de l’Iran ont été entendus lors de cette même prise de parole, que vous pourrez consulter sur maryam-rajavi.com.
Plusieurs manifestations pour tenter de renverser la dictature.
Peu après les idéaux du CNRI, le peuple a commencé à manifester dans les 4 coins de l’Iran. La résistance iranienne était devenue un mouvement populaire de grande envergure. Les autorités locales ont entendu les cris du peuple pour revendiquer leur liberté. « À bas les dictateurs ; À bas la dictature ». Ces mots résonnaient dans la ville d’Ispahan. Mais ils ne revendiquaient pas seulement leur liberté, mais aussi une amélioration de leur qualité de vie.
« Faites revenir l’eau, faites revenir l’eau », ce sont les cris du peuple dans cette même ville. Une pénurie d’eau a frappé la ville d’Ispahan durant des semaines, et le peuple n’en pouvait plus de cette situation. La même manifestation a eu lieu dans la ville de Khouzistan. Mais le peuple n’était pas de taille face aux fusils des pasdarans, des partisans de la dictature. Ces manifestations ne dataient pas d’hier, mais depuis quelques années. En 2018, les enseignants, le corps médical, et la majorité de la population ont manifesté en effet contre cette même dictature. Le discours du CNRI a mis en évidence ces manifestations, et le monde connait désormais la situation en Iran.
Une Résistance pour dénoncer l’atrocité de la dictature.
Même si le peuple s’est soulevé plusieurs fois contre la dictature, l’armée et quelques partisans ont réagi face à leurs manifestations. Des tirs de fusils pour faire taire les manifestants d’Ispahan durant la manifestation populaire contre la dictature et la pénurie d’eau. Les dégâts étaient sans appel, avec plusieurs blessés, et des morts parmi les manifestants. Les manifestants de Khozistan ont subi le même traitement, mais avec beaucoup plus de victimes qu’Ispahan. La dictature a même utilisé des méthodes drastiques pour faire face aux manifestants. La plus tragique est bombardement de la ville de Sistan-Baloutchistan. Les pertes civiles ont été si importantes, avoisinant les centaines de victimes.
Un mouvement contre la crise économique et la pauvreté.
L’Iran est l'un des leaders pétroliers du monde entier. Avec les bénéfices, le pays devrait se situer parmi les plus riches dans le monde. Mais l’Iran traverse une crise économique depuis des années. Presque le tiers de la population vit dans la pauvreté. Les habitations insalubres, la promiscuité, et la mauvaise nutrition sont très fréquentes dans le pays. Mais le problème n’est pas un manque de fond, mais une mauvaise répartition des budgets. La dictature monopolise le budget et le répartit selon ses envies. La majorité du budget est destinée à la protection de l’État, et à l’armée.
Les Gardiens de la révolution, véritables alliés de la dictature, ont reçu une augmentation de plus de 240 % depuis quelques mois. L’armée a aussi reçu un budget considérable, et le reste sera investi dans le nucléaire. Les secteurs clés du développement, comme la santé, l’éducation et la création d’emploi ne reçoivent qu’un petit pourcentage chaque année. La résistance iranienne tente de changer cette situation à travers leurs actions.